À propos de moi

Mon histoire avec l’image a commencé très tôt. À six ans, je dégaine mon premier appareil photo jetable et, en trente minutes, j’ai déjà explosé la pellicule : jambes de poupées alignées, reflets flous de la télé, poignées de porte, angles de placards… De l’art abstrait avant même d’avoir mis un mot dessus. Très vite, j’ai piqué le Nikon Coolpix de ma mère, entraîné mes copines dans le jardin, changé de tenue toutes les dix minutes et retouché nos photos jusqu’à les transformer en univers parallèles.

 

À cet âge-là, je savais déjà que l’image raconte, l’image transforme, l’image fait ressentir.

À l’adolescence, la vidéo est entrée dans ma vie grâce à un projet en stop motion au lycée : Polly Pocket et Playmobil en pleine aventure, image par image. C’est ce déclic qui m’a menée vers la filière cinéma-audiovisuel et, plus tard, vers mes études supérieures dans ce domaine. Je n’étais pas forcément la meilleure en informatique ou en technique pure — le “software”, les réglages, les lignes de code, ce n’était clairement pas mon truc à l’époque — mais j’avais un avantage énorme : j’avais l’œil. Mes parents me l’ont toujours dit : je voyais la photo avant même de la prendre.

 

J’ai grandi avec cette obsession de raconter quelque chose à travers un cadre. Pas besoin de partir de zéro : donne-moi un sujet, une ambiance, un objet, une intention… et je peux créer à partir de ça. C’est ma manière de fonctionner : intuitive, sensible, construite autour de l’humain plus que de la technique.

 

Vers 22 ans, moi qui ai toujours été très réfractaire à l’autorité, j’ai eu envie de tout bousculer. Je me suis intéressée à l’armée de l’air après être tombée sur un poste de sous-officiers “technicienne des métiers de l’image”. Le concours m’a appris que j’allais analyser des images drone et apprendre à piloter. Je n’ai finalement pas été retenue, mais quelque chose est resté gravé : le drone.
Cette idée s’est mise à tourner dans ma tête… à tel point que j’ai fini par suivre une formation de télépilote. Et là, j’ai retrouvé une passion brute, presque enfantine : la liberté, la technique maîtrisée, la vision aérienne, l’exigence.
Le drone a transformé ma manière de travailler. Il a élargi mon regard.

Mon déménagement dans le sud — Marseille, exactement — s’est fait sur un coup de tête après des missions d’inspection technique en Occitanie. Une sorte de claque de la vie. J’avais besoin de vivre autre chose, de voir autrement, de respirer différemment. Je ne voulais pas quitter mon métier ni mes clients, alors Marseille s’est imposée : train, avion, autoroute… tout restait accessible. C’était exactement le nouveau départ que je cherchais.

Ce qu’il faut comprendre de moi, c’est que je fonctionne à l’émotion, à l’instinct, à la connexion humaine. Je suis hypersensible, diagnostiquée HPI à six ans, et c’est une part importante de ma manière de percevoir le monde.
Mon logo, un zèbre abstrait, est d’ailleurs un clin d’œil à tout ça. Le zèbre est le symbole des personnes HPI, et cette forme épurée est à la fois animale, instinctive, artistique et ouverte à l’interprétation. C’est exactement ce que je recherche dans l’image : que chacun y trouve sa lecture, sa sensation, sa vérité. Et je n’avais pas envie qu’on devine mon métier au premier coup d’œil… j’aime l’idée de laisser une part de mystère, inviter à la curiosité, puis révéler qui je suis en travaillant ensemble.

 

Si je fais ce métier aujourd’hui, c’est parce que l’humain est au centre de tout ce que je crée. Les histoires, les regards, les ambiances, les gestes, les valeurs, les émotions… c’est ça qui me nourrit. J’aime travailler avec des personnes riches en connaissances, en expériences, en convictions.
C’est ce qui donne du sens à mes images, à mes vidéos, à mes films.
Et c’est ce qui continue d’écrire mon histoire, jour après jour.

Mes partenaires de confiance

Manon Larmet – monteuse

Silia Reski – monteuse

Parla Studio – Enregistrement de podcast

BNI – Réseau d’entrepreneur·se·s

Dakofilm – Production audiovisuelle